Extrait 3 Hymne

Voici venir le temps de notre adolescence,

La liberté frétille et c’est l’effervescence.

Il fleurit quelques poils, la voix change de ton,

Et cela nous suffit à croire au gueuleton.

Tout nous est dû, bien sûr, puisqu’on est invincible

Le petit d’homme est grand, il n’est plus une cible.

Il lui faut à présent dérouler son ampleur

Et tant pis si allant on bouscule les moeurs.

Tout commence avec nous et aussi s’y termine.

Quelle douce folie à se rendre vermine.

Or l’enfant a trop vu, il se doit d’essayer,

Une âme pleine, un corps vide, il doit festoyer.