Voici venir le temps de notre adolescence,
La liberté frétille et c’est l’effervescence.
Il fleurit quelques poils, la voix change de ton,
Et cela nous suffit à croire au gueuleton.
Tout nous est dû, bien sûr, puisqu’on est invincible
Le petit d’homme est grand, il n’est plus une cible.
Il lui faut à présent dérouler son ampleur
Et tant pis si allant on bouscule les moeurs.
Tout commence avec nous et aussi s’y termine.
Quelle douce folie à se rendre vermine.
Or l’enfant a trop vu, il se doit d’essayer,
Une âme pleine, un corps vide, il doit festoyer.