Dieu m’a donné la vie alors que mon ego
N’avait rien demandé, tant pis pour les bigots !
Si la vie est souffrance et que cet Être existe,
Pourquoi s’amuse-t-il à me rendre si triste ?
Je suis à peine né que ce mot est partout !
Dieu a fait ci, Dieu a fait ça, Dieu entend tout !
Et c’est bien le respect pour ce qu’il véhicule
Qui m’incite à l’écrire avec sa majuscule,
Car si j’avais suivi de leurs voix les échos
Je n’aurais point vécu, si ce n’est un fiasco.
Chaque prédicateur veut un bout du mystère
Quitte à tordre les pans de son cher ministère
Pour convaincre ses pairs de sa juste vision.
Mais il suit une loi et il n’est qu’un second !
Il convient que le mieux c’est de presser cet Être
En espérant trouver les secrets de son prêtre.
Et j’ai pressé, sans cesse, et de tout mon espoir !
J’ai trouvé mon écho en tenant mon crachoir.
Alors je me suis tu et de mon silence, ivre,
Je L’ai vu, me suis vu : j’ai commencé à VIVRE