Prologue Hymne

S’arrêter un instant pour savourer sa vie

Est devenu précaire, elle nous est ravie

Par les soucis déjà que sans fin nous créons.

Simple peur d’être seuls, nous sommes sans passion.

Puis vient notre travail, quelle douce amertume,

Notre pain quotidien laisse place au légume.

Avant nous oeuvrions pour dresser un couvert,

Maintenant on se meurt d’arroser son désert

De mille et uns désirs. La vie, nous l’avons tue

A force d’embellir une piètre statue.

Peut-être que ces vers trouveront un écho

Qui rendra l’essentiel à tout cet imbroglio