S’arrêter un instant pour savourer sa vie
Est devenu précaire, elle nous est ravie
Par les soucis déjà que sans fin nous créons.
Simple peur d’être seuls, nous sommes sans passion.
Puis vient notre travail, quelle douce amertume,
Notre pain quotidien laisse place au légume.
Avant nous oeuvrions pour dresser un couvert,
Maintenant on se meurt d’arroser son désert
De mille et uns désirs. La vie, nous l’avons tue
A force d’embellir une piètre statue.
Peut-être que ces vers trouveront un écho
Qui rendra l’essentiel à tout cet imbroglio