Regard

J’ai cru voir un instant le parcours nonchalant

Des flocons nuageux sur l’azur vénérable,

Ce vaste lieu des dieux aux confins insondables

Où se mêlent les tons de bleus ensorcelants.

 

Ou était-ce plutôt le palais d’Océan

Luisant sous les rayons d’un soleil implacable

Tout en offrant sa voûte aux danses admirables

Des mille et un reflets hérissés par le vent ?

 

Il est des profondeurs où la chute est heureuse,

Où l’on aime à voler d’une aile voyageuse,

Ton regard est orné d’un bleu vertigineux !

 

Pour goutter au repos d’une douce lecture,

Il suffit d’écouter le langage des yeux,

Le livre de l’Amour ignore les ratures.