Mais on frappe à la porte et le souffle m’échappe,
Les mots me sont comptés, on a ouvert la trappe.
Un. « Je t’aime, ma mie, accepte mon départ !
Continue ton chemin, nous nous verrons plus tard. »
Deux. « Prends bien soin de toi. J’épaulerai tes gestes
Car un jour viendra où tes pas seront moins lestes. »
Trois. « Adieu, je m’en vais. » Le souffle m’a quitté,
Mon corps est engourdi, là où je l’ai laissé.
Et moi je suis ailleurs, entouré de mes guides,
Paisible est mon âme et toujours aussi rapide.
Le chemin se poursuit et je laisse les miens
S’occuper de mon corps : il faut rompre le lien.