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Si tu te sens mourir, abandonne ta vie,
Recherche un autre monde où tu seras ravie.
Ecoute donc ta voix, laisse-la te parler,
Au devant de tes pas, rien ne peut la tromper.
La raison nous permet de marcher sur la route,
Seul le cœur nous permet de prolonger la route.
Veux-tu déambuler d’un esprit égaré
Ou suivre le chemin que ton cœur a tracé ?
Femme, il ne tient qu’à toi d’exiger de la vie
Le bonheur éternel auquel tu es unie.
On admet volontiers que tu puisses douter
En voyant alentour l’horreur de l’âpreté,
Qu’un quelconque univers a envahi tes membres
Pour libérer ton cœur de l’emprise de l’ambre.
Si Dieu a mis en toi les pouvoirs de l’Amour,
Ne ruine plus ton temps en stériles atours.
Prends ta vie à deux mains et chante-lui ta peine.
Aussitôt Il viendra et ouvrira tes veines.
Ton sang s’écoulera en un fougueux torrent
Et Lui prendra sa place pour te rendre l’enfant.
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